lundi 13 mai 2019

Nature Verte Chantonnay

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/chantonnay-85110/nature-verte-un-nouveau-magasin-bio-2253193

Nature verte, un nouveau magasin bio (2014)

Mardi matin, le magasin Nature verte a ouvert ses portes. Pour Alexandre Chaigneau, le responsable, « c'est le prolongement du magasin déjà existant aux Herbiers ». Après la fermeture du magasin bio à Chantonnay, il était naturel de se rapprocher de ses clients. « C'est un service supplémentaire, nous voulons être en proximité avec nos clients », dans un lieu clair, avec des allées larges et aérées et des rayons bien remplis pour répondre à la demande des clients.

Réchauffement climatique: Un danger humanitaire

https://reseauactionclimat.org/rechauffement-climatique-danger-humanitaire/
D’après l’ONU, vers 2050, les réfugiés climatiques pourraient être au nombre de 250 millions. Déjà, entre 2008 et 2016, la moyenne annuelle des déplacements liés au changement climatique a été de 25,3 millions de personnes dans le monde. Qui sont ces migrants et quelles solutions mettre en place pour pallier l’injustice climatique ?

François Gemenne, spécialiste des flux migratoires et chercheur à l'université de Liège et à Science-Po Paris, répond à ces questions:

QUI SONT LES MIGRANTS CLIMATIQUES ?

“Trois parties du globe sont particulièrement touchées par les migrations climatiques [2] [3] [4] : l’Afrique subsaharienne, qui subit des sécheresses extrêmes et la dégradation des sols, l’Asie du Sud et du Sud-Est, région la plus exposée aux typhons et autres tempêtes, et les petits États insulaires, comme ceux des archipels du Pacifique, en première ligne face à la montée du niveau de la mer.

Prenons les réfugiés africains qui arrivent aujourd’hui en Europe. L’agriculture de subsistance est la principale source de revenus pour plus de la moitié de la population d’Afrique. A l’origine, il y a souvent un exode rural des populations agricoles qui ne peuvent vivre de leurs revenus. Les villes de ce continent étant aujourd’hui incapables de répondre à l’afflux de migrants des campagnes, ils tombent sous le joug de réseaux de passeurs qui leur promettent un meilleur salaire. Ils se retrouvent coincés en Libye, un enfer sur Terre, qu’ils fuient pour arriver en Europe.

On parle souvent de réfugiés économiques, imaginant que l’environnement et l’économie sont deux domaines différents. Mais pour la plupart des habitants du monde, il s’agit de la même chose. On peut tout aussi bien parler de migrants environnementaux, climatiques ou écologiques.”


EN FÉVRIER 2018, LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE S’EST PRÉOCCUPÉ DES RÉPERCUSSIONS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE SUR LA SÉCURITÉ ET LA STABILITÉ INTERNATIONALES [5]. LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE EST-IL UN FACTEUR DE CONFLITS ?

“Bien sûr ! Il ne faut pas compartimenter les thématiques. Migrations, économie, politique, environnement, guerres… ces sujets s’influencent les uns les autres.

La guerre en Syrie par exemple. Une sécheresse hors normes a touché le pays et a été très mal gérée par les autorités. Les stocks de céréales ont été exportés par le régime plutôt que d’être écoulés sur le marché domestique, ce qui a généré une hausse des prix de l’alimentation. Celle-ci a provoqué le mécontentement de la population, ce qui a donné lieu à une répression brutale. Et nous connaissons la suite.”

QUE PEUT-ON FAIRE CONTRE L’INJUSTICE CLIMATIQUE ?

“Il y a trois formes d’injustice climatique. D’abord, celle intergénérationnelle : le climat met une cinquantaine d’années à réagir aux émissions de gaz à effet de serre. Nous ressentons aujourd’hui les résultats des actions de nos parents et de nos grands-parents. Ensuite, celle géographique : les pays qui sont les plus durement touchés sont aussi ceux qui sont le moins responsables du réchauffement. Enfin, celle sociale : au sein d’une même société, ce sont les populations les plus vulnérables qui sont les plus impactées [6].

Il faut réduire immédiatement nos émissions de gaz à effet de serre, puis répondre à chacune de ces injustices. Pour cela, nous pourrions créer un fonds de provision pour les générations futures, soutenir des mécanismes d’adaptation pour les régions les plus touchées et offrir des possibilités de migration et de relocalisation aux populations qui se retrouvent coincées.

Pour moi, la solution est l’accord de Paris. C’est celui qui me semble le plus juste. On demande à chacun ce qu’il est prêt à faire et surtout on reconnaît l’enjeu moral de tout cela [7]. Il faut voir le changement climatique comme une persécution politique à l’encontre des plus vulnérables. Le problème est que ce traité est un accord déclaratif, qui dépend donc de la bonne volonté politique. Et pour l’heure, elle fait défaut.”

Agriculture et alimentation

https://www.banquemondiale.org/fr/topic/agriculture/overview

Un développement en péril?

Le développement de l’agriculture est l’un des leviers les plus puissants sur lequel agir pour mettre fin à l’extrême pauvreté, renforcer le partage de la prospérité et nourrir les 9,7 milliards de personnes que comptera la planète en 2050 (a). Par rapport à d’autres secteurs, la croissance de l’agriculture a des effets deux à quatre fois plus efficaces (a) sur l’augmentation du revenu des populations les plus démunies. Selon une étude publiée en 2016, 65 % des travailleurs pauvres (a) dépendent de l’agriculture pour vivre.

L’agriculture est aussi un facteur essentiel de croissance économique. En 2014, elle représentait encore un tiers du produit intérieur brut (PIB) mondial.

Or, le changement climatique risque de mettre en péril la capacité de l’agriculture à tirer la croissance et à réduire la pauvreté, ainsi que la sécurité alimentaire. Les dérèglements du climat pourraient en effet amputer la production agricole, en particulier dans les régions du monde qui souffrent déjà d’une insécurité alimentaire. Par ailleurs, l’activité agricole, l’exploitation des forêts et le changement d’affectation des terres contribuent aussi au changement climatique puisqu’ils sont à l’origine de 25 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). C’est pourquoi l’atténuation des émissions de GES dans le secteur agricole contribuera à endiguer le changement climatique.

Le système alimentaire tel qu’il existe aujourd’hui met en danger la santé de la population et de la planète : l’agriculture absorbe 70 % de la consommation d’eau et est à l’origine de niveaux de pollution et de gaspillage insoutenables. La malnutrition (a) figure parmi les principaux facteurs de risque de décès dans le monde. Des millions de personnes s’alimentent mal ou insuffisamment, et cette situation, que la FAO qualifie de « double fardeau » de la malnutrition, est la cause de maladies et de crises sanitaires. Dans son rapport de 2018, l’organisation chiffre à 821 millions le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde en 2017, contre environ 804 millions en 2016, tandis que l’obésité progresse : un adulte sur huit est obèse en 2017, ce qui représente 672 millions de personnes dans le monde.

vendredi 10 mai 2019

L’Agroalimentaire : un secteur mitigé, entre agriculture et industrie

https://www.studyrama.com/formations/specialites/agroalimentaire/en-savoir-plus-sur-le-secteur-de-l-industrie-alimentaire-12205


  • Agriculture et Industrie

Avant de s’intéresser à l’état du secteur de l’agroalimentaire, il convient de se poser une question : qu’est ce que l’agroalimentaire ?
L’agroalimentaire est un secteur d’activité, qui comprend l’ensemble des entreprises du secteur primaire et secondaire et qui participent à la production de produits alimentaires finis.
Le secteur de l’agroalimentaire peut ainsi être défini en deux sous-ensembles : 
- l’industrie agroalimentaire, qui transforme des produits vivants élevés, des plantes et fruits cultivés en produits alimentaires finis, prêts à la consommation. Très hétérogène, ce secteur recouvre plusieurs familles d’activités, elles-mêmes subdivisées en de nombreux domaines. Trois activités sont qualifiées d’artisanales : la charcuterie, la boulangerie-pâtisserie et la pâtisserie. Il existe aussi des filières beaucoup plus concentrées et automatisées telles que la sucrerie, la brasserie, l’huilerie, l’industrie laitière, la meunerie et les boissons. 
- l’agriculture élève les produits vivants, cultive les plantes et fruits, et les fournit à l’industrie agroalimentaire.

Ces innovations qui boostent l’industrie agroalimentaire

http://www.agro-media.fr/analyse/10-projets-innovants-lindustrie-agroalimentaire-26246.html


Ingrédients : Une technologie d’extraction innovante


La technologie d’extraction innovante mise en place permettra d’obtenir des ingrédients à fort pouvoir technologique et nutritionnel. L’objectif de Rheoprime est donc de tester un pilote en milieu industriel et de caractériser les protéines obtenues en vue de leur commercialisation sur le marché mondial en alimentation humaine.
Cette meilleure valorisation pour des produits n’ayant jusqu’alors que des débouchés techniques ou en alimentation pour animaux de compagnie devrait engendrer des gains de compétitivité pour la filière viandes. La durée du projet est de 18 mois, il est financé par le Programme d’Investissements d’Avenir à hauteur de 200 K€ (pour un coût total du projet s’élevant à de 677 K€). Le programme se terminera par la validation d’une application commerciale innovante et d’un procédé facilement industrialisable.

Le nouveau MIN de Nantes attire la foule

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-nouveau-min-de-nantes-attire-la-foule-6326523

Les professionnels des métiers de bouche connaissent le marché de gros nantais, mais pas le grand public. Celui-ci a été emballé hier par la halle XXL construite à Rezé. 25 000 personnes ont foulé le carreau nantais.


En approchant de la porte de Rezé, sur le périphérique nantais, le complexe de 50 000 m² impressionne. Ce « ventre de Nantes », 25 000 personnes ont eu envie de s’y plonger. Ils ont saisi l’aubaine de cette journée d’ouverture au grand public marquant la naissance du nouveau MIN Nantes métropole, le second marché de gros français après Rungis.
« Remarquable architecture »
Une enfilade de frigos, surmontés de bureaux, des quais de chargement déserts, la visite aurait pu s’avérer décevante mais non, les lignes géométriques de la charpente bois de la grande halle, dessinée par le cabinet d’Erik Giudice, font leur effet. « Joli », « agréable », « lumineux », « moderne », « bien organisé », apprécient les visiteurs, ébahis aussi par le gigantisme. En effet, le carreau où se négocient les fruits et légumes fait 130 m de large sur 350 m de long.
La foule des visiteurs était à l’aise pour se promener d’un stand à l’autre. Ici pour suivre la préparation de ballottines de volailles farcies aux asperges, servies avec une crème de mâche. Là pour pédaler et mixer un smoothie de fruits déclassés que collecte le Secours populaire !

Le nouveau MIN Nantes Métropole ouvre ses portes

https://www.minnantes.com/le-marche-dinteret-national-nantes-metropole-un-rayonnement-qui-profite-a-tous


Le MIN, un projet enfin abouti.

Après deux ans et demie de travaux, le nouveau MIN Nantes Métropole – qui vient de déménager de l’île de Nantes - a ouvert ses portes le 4 mars dernier à Rezé. Un projet mené collectivement avec les entreprises du MIN, via l’association MIN Avenir, l’ACMINN et la Chambre de Commerce et d’Industrie Nantes Saint-Nazaire. Ses 70 000 mètres carrés de bâtiments accueillent six secteurs d’activité (dont les fruits et légumes, la marée et la viande).

Le MIN est intégré à Nantes Agropolia, un pôle agroalimentaire de référence de près de 55 hectares. Véritable pivot des développements et de la dynamique de la filière agroalimentaire du Grand Ouest, celui-ci permet de se rapprocher des producteurs dont 80 % sont des maraîchers, majoritairement implantés dans le sud de la métropole. Mais il va aussi permettre d'accueillir jusqu'à 105 entreprises du secteur agroalimentaire, dont 40 % de producteurs locaux.

Parmi les entreprises, le mareyeur Le Beaupin et le spécialiste de la crevette Miti y figurent pour la partie produits de la mer. Le premier a fait installer une plate-forme conçue par Essor. Le second a installé un outil de 4 000 m², réalisé par le cabinet Thébault Ingénierie. L'objectif de Miti est de passer d’un volume de 1 700 à 3 000 tonnes par an (lire Janvier 2018, p 24 ). Côté fruits et légumes, Fruidor a mis en place une unité de mûrissage de bananes réalisée par Edeis (lire Janvier 2019, p 14 ).

Nature Verte Chantonnay

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